J'ai rarement pris autant de photos qu'à Berlin.

Comme si l'immensité des espaces rendait la ville impossible à saisir.

Beaucoup d'images sont d'ailleurs uniquement destinées au souvenir, les grands espaces n'étant photogéniques qu'à la chambre photographique.

La ville resistant à se laisser photographier, je me suis, plus que d'habitude, intéressée aux gens, touristes ou Berlinois, difficile de savoir...

Pas vraiment de classement encore dans les images... (à suivre...)

 "The End"

(acrylique sur toile et lettres adhésives - copie d'une toile de Corot "Chemin montant" 1845) et

"Paysages silencieux"

(photographies et liste d'oiseaux en voie de disparition)

"Corot Land"

(dessin aux crayons de couleur et oiseaux adhésifs - copied'une toile de Corot "Chemin montant 1845)

"L'Eclat argenté de la lumière"

(tirage numérique et fil argenté)

Exposition à la galerie d'art contemorain d'Auvers-sur-Oise du 19 mars au 5 mai 2019

Série de cartes postales retouchées à l'acrylique.

Images archétypales de paysages, d'éléments naturels ou d'un mode de vie en voie de disparition, dont l'aspect icônique est mis en évidence par le ciel doré à l'acrylique et le masquage de certains éléments.

Série de cartes postales retouchées à l'acrylique, faisant partie d'un travail à partir de ce medium débuté en 2017.

La carte postale est une vision idéalisée du monde.

Ces images populaires  en passe, sans doute, de disparaître font encore partie de notre mémoire individuelle et collective liée à l'été, aux vacances, au voyage, au plaisir...

Utiliser des cartes postales pour les repeindre et en changer l'aspect et le sens d'origine, s'inscrit pour moi dans une démarche revendiquée de réutilisation, détournement, d'objets ou de matériaux.

Ce sont également des supports pertinents pour interroger notre vision du monde, de ses changements, de son avenir.

Mon intervention, à l'acrylique, s'inscrit dans le champ de la peinture (j'aurais pu facilement scanner les cartes et les retoucher numériquement), à la fois discrète et visible, introduisant un doute, une attention aux détails.

Ciel rose accentuant l'aspect idéalisé du paysage représenté, éléments effacés... déplacent l'image vers une fiction.

Pour cette série, le choix du titre "Embarquement", fait glisser le sens du plaisir de faire de la barque ou du bateau pendant les vacances, à une connotation beaucoup plus dramatique, que l'actualité à plaquée sur ce mot.